Stellantis envisage une production de batteries en 2023 avec Total

 

Automotives Celles Company, la coentreprise fondée entre Stellantis et Total, a précisé son plan de développement qui vise à produire, dans le nord de la France , des batteries pour véhicules électriques à l'horizon 2023.

Les premiers détails de la future usine qui sera adossée à celle de la Française de Mécanique de Douvrin ont donc été publié. Pour construire sa nouvelle usine, ACC va racheter 34 hectares de terrains à l'usine de Douvrin, dont l'activité d'assemblage de moteurs thermiques est amenée à diminuée en raison de la conversion vers les véhicules électriques.

La nouvelle coentreprise espère commencer la construction du premier bloc de l'usine au début 2022 pour un démarrage de production envisagée fin 2023. Dans cette première phase, entre 350 et 500 personnes travailleront dans l'usine mais cette dernière envisage de créer entre 1 400 et 2 000 emplois d'ici à 2030. Un deuxième bloc sera construit aux côtés du premier puis une troisième entité verra la jour mais cette fois-ci en Allemagne à l'usine Opel de Kaiserslautern.

L'objectif d'ACC est d'atteindre, dans un premier temps, une production de batteries de 8 GWh puis de porter la production à 48 GWh pour 2030 ce qui correspondrait à une production d'u million de voitures par an. Pour ce faire, l'entreprise prévoit un investissement de 5 milliards d'€, dont 1.3 milliards de subvention publique, et ambitionne de devenir le leader européen de la production de batteries pour véhicules électriques. ACC produira les batteries pour Stellantis mais elle discute également avec tous les constructeurs. Une entrée de Renault dans le capital avait été étudié mais les discussions sont au point mort, la marque au losange envisageant, elle, de construire une usine de batteries pour fournir la production de voitures électriques dans son usine de Douai.

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